lundi 9 juin 2008

It's not over 'til it's over

Et je parle pas de baseball pourtant. Malgré la chaleur hier, j'ai réussi à tougher jusqu'à peu près 3 minutes du troisième quart alors que les Celtics menaient par à peu près 18 points. Game over, je me suis dit, il faut dormir, il fait chaud.

Et bien, les Celtics ont survécu à 41 points des Lakers au 4e quart (dont un écart de deux points à un certain moment donné) pour se faufiler avec une victoire de 108-102. Assez incroyable quand même. Dans ce sport, il ne faut jamais arrêter, la trappe n'existe pas. S'asseoir sur une avance? Impensable.

Il faut dire que la défensive des Celtics avait fait taire l'offensive des Lakers pendant trois quarts. Je ne connais rien aux tactiques et stratégies du basket mais il est assez incroyable que les Lakers ne soient allés à la ligne de lancers francs que 2 fois lors de cette période (10 contre 38 pour le match - ce qui a fait sortir le coach des Lakers de ses gonds).

Mais par contre, je connais assez le sport pour savoir qu'il faut tout un commitment collectif pour stopper l'adversaire avec autant de discipline. Et je remarque, ce qui est universel dans tous les sports, qu'il est toujours plus difficile d'arrêter 3 excellents joueurs qu'une supervedette.

Dans le cas du match, il est plus difficile d'organiser une stratégie contre plusieurs joueurs (Pierce 28 pts, Garnett 17, Allen 17, en plus de Rondo 16 assistances et du banc, Powe 21) que contre Kobe Bryant 30, qui ne l'avait pas visiblement hier, surtout si on compte le nombre de soupirs qu'il a fait pendant trois quarts. Je me questionne sur sa dureté du mental.

Parlant de chaud, il ne fera pas froid au Staple Center de LA alors que la série se transporte à cet endroit pour les trois prochains matchs. Ma prédiction: les Celtics reviendront à Boston pour le 6e en avance 3-2.

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