jeudi 26 février 2009

Du bonbon, du dance et du bruit

Working On A Dream...Bruce Sprinsteen: Au début, je trouvais la voix de Bruuuuuuuuuuce! un peu plus claire. Bon, peut-être pas aussi claire que celle de Britney Spears à la sortie du beatbox qui rend cette voix métallique mais je ne sais pas, je sentais que le dernier album de The Boss avait quelque chose de surfait, un peu comme son visage sur la couverture du Rolling Stone. Je me suis trompé, ce n'est pas ''surfait'' qui est le terme approprié mais bien ''achevé''. WOAD est un album achevé qui termine la trilogie amorcée avec The Rising et poursuivie avec Magic. Toutes les chansons sont bonnes, les textes sont moins engagés que sur The Rising mais effectivement, c'est du grand E Street Band et du grand Boss. Un pur catégorie A. Et Botoxé en plus.

Tonight...Franz Ferdinand: Je connaissais FF pour leur hit -et surtout le riff- de Take Me Home. Beaucoup de guitare à ce moment. Mais sur Tonight, l'accent est mis sur les synthés avec un résultat accrocheur dès la première écoute. De la musique de party, surtout la 9e, Can't Stop Feeling. Quand on entend le beat, on pense à ces fausses batteries qui pullulaient au début des années '80. Ou à un drummer professionnel derrière un drum de Rock Band. Un catégorie A qui glissera avec le temps vers le A-. C'est plutôt avant-gardiste comme rock.

Merriweather Post Pavilion - Animal Collective: J'ai écouté cet album le matin, le midi et le soir. Dans mon portable et dans mon Ipod. J'aurais peut-être dû l'essayer sous l'influence de la Molson ou de la drogue car je ne peux me résoudre à trouver ça écoutable. Je ne sais pas, ce n'est pas de la musique pour tripper ensemble, ni pour danser, ni pour meubler le silence, ni pour vider le lave-vaisselle, ni pour marcher, ni pour baiser. Je ne vois pas l'utilité de ce son. Faire du bruit? Le pire, c'est que ce n'est pas si mauvais.

Dans les prochaines semaines, je ferai l'acquisition réfléchie de plusieurs CD: Mara Tremblay, Malajube, U2, Bon Iver, Lily Allen, la bande sonore de I'm Not There et quelque chose de Fela Kuti, beater africain découvert dans le film The Visitor.

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