lundi 16 mars 2009

Albums du mois

Je sais, nous ne sommes pas à on ici chez les Soliloquistes. U2 sort et on vous critique l'album trois semaines après.

Mais prenez cela comme un avantage sur tous les Voir, Ici, Cahier Arts et Spectacles, Cahier Weekend et Christiane Charette de ce monde, nous décantons. Nous séparons la lie du bon vin parmi tout le hype possible autour d'un super-événement (comme le 1000e match de Patrice Brisebois) ou de quelque chose de plus quotidien, comme par exemple le vent.

No Line On The Horizon - U2: À la toute première écoute, genre dans le char, je n'ai pas du tout aimé. Je me suis dit, bon, je me suis encore fait avoir, ils sortent un single rock et un album de rock matante après. Comme How To Make An Atomic Aunt (erreur voulue). Quatuor irlandais, je m'excuse. Bien que je crois que le dernier opus de U2 ne soit tout de même pas à la hauteur de The Joshua Tree, c'est le meilleur de la dernière trilogie, bien que j'aie un faible pour All That You Can't Leave Behind. La première partie de l'album est rock, tellement que je me demande comment Bono réussira à chanter en spectacle sans mourir d'un infarctus. Ok, j'exagère, ce n'est pas Tool quand même. La deuxième partie est plus introspective. Non, ce n'est pas du rock matante, c'est plus Unforgettable Fire dans son genre. Je me relis et je crois que cette critique est un peu décousue mais bon, NLOTH est un très bon album.

It's Not Me, It's You - Lily Allen: Je vais certainement me mettre à l'écouter ou bien le refiler à ma soeur mais le thème principal de cet album est la relation de la chanteuse britannique avec les hommes de sa vie (ennuyant). Si au moins c'était Rihanna. Mention honorable à la huitième chanson au titre non-équivoque, F&?k you. Je caricature mais l'album est centré sur les textes de Allen et sa voix, ce qui ne sont pas de mauvais choix mais je ne sais pas, je trouve cela redondant. En fait, on dirait qu'après Un gars, une fille, tout est redondant. Ça me fait plaisir Guy.

Sur un air de déjà vu - Les Cowboys Fringants : Bien sûr qu'on a déjà vu. On a surtout entendu. Mais j'aime mieux le côté givré des Cowboys que leur côté laxatif. Surtout quand Karl chante ''Alors que la grosse Nancy Leclerc, v'nait de s'sacrer les boules à l'air'' et autres conneries du genre. Personne ne meurt vraiment dans cet album (à part Normal Tremblay sur la 7e pièce). Pas de fin du monde. Pas de lettre à Pierre Bourgault. Pas de familles fuckées.

Labyrinthes - Malajube: Personne n'accote Malajube sur la scène musicale actuelle. Même pas Sylvain Cossette. Au Québec, rien de ressemble à Malajube et Malajube ne ressemble à personne. Cela dit, Labyrinthes est un meilleur album que Trompe-l'oeil. Plus achevé musicalement, certainement noir (ou mauve), thématique, lié. Encore une fois par contre, les excellents textes courts sont ensevelis sous la musique. Dommage.

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