mardi 24 juin 2008

Les Années d'Annie Ernaux

''Toutes les images disparaîtront.'' (Première phrase)

''Sauver quelque chose du temps où l'on ne sera plus jamais'' (Dernière phrase du roman)

On a détesté au début. On ne sentait pas que le roman s'adressait à nous. Évidemment si on était né en 1971, pas en 1940. Mais bon on a persisté, surtout qu'on avait lu la critique de Foglia et qu'on ne voulait pas passer pour un plouc à la bibliothèque du coin, où on l'avait commandé spécialement pour nous. Ce n'est pas grave, les Belges sont légion dans notre coin, ils vont aimé c'est sûr, peut-être ne comprendront-ils pas tout.

Puis arriva le Général et Mai 68. Diên Piên Phuh et le Vietnam. On était pas encore nés mais ça nous ressemblait un peu. Puis la crise du pétrole (la toute première, pas celle-ci!), l'Iran, le SIDA et ça déboule.

On aime finalement. Très. Ce roman donne le goût d'écrire sa vie au nous.

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