L'Âge des Ténêbres: Je ne sais pas par où commencer pour démolir ce film. Commençons par l'anecdotique. Ma conjointe, que je pourrais facilement classer dans la très large tranche de personnes que constitue ce qu'on appelle l'auditoire moyen, a commencé à aimer le film lors de la scène de Moyen-Âge. Or, dans les suppléments du DVD, le réalisateur Denys Arcand affirme que cette scène est une erreur dans le film. Problème.
Deuxièmement, le cynisme du film m'a profondément déprimé, même si le personnage de Marc Labrèche finit par trouver le bonheur dans les travaux manuels et qu'il épluche religieusement des pommes dans la dernière scène. C'est quelque chose que j'ai déjà lu dans les romans de Philippe Djian. C'est du cliché extrême.
Troisièmement, on dirait que les petits fantasmes de Jean-Marc sortent de l'imagination d'un étudiant de cégep. Quoi, c'est tout ce que Denys Arcand a à dire sur la société québécoise de 2008? Couper la tête de son boss?
Mais heureusement, après presque 15 ans de captivité (c'est plus qu'Ingrid Bétancourt), les seins de Macha Grenon sortent de leur cachette (ou était-ce une prothèse ou un trucage?), ce qui vaut le prix de location.
Borderline: Parlant de seins, ceux d'Isabelle Blais n'ont certainement pas été kidnappés car on les voit sous toutes leurs magnifique coutures dans ce film. Mais vous savez que ce n'est pas mon seul propos non? J'ai beaucoup aimé Borderline. Ses décors, ses plans, sa musique, son histoire qui reste ouverte, comme un sujet à discuter. Une homogénéité aussi dans le scénario, même si le récit n'est pas proprement linéaire.
Avant le CLSC
Il y a 15 ans
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