samedi 18 octobre 2008

Should I stay or should I go?

D'abord, j'ai écrit dans ce blogue que Stéphane Dion méritait de rester suite à sa performance remarquable lors de la dernière campagne électorale. Malheureusement, c'était avant de connaître tous les résultats désastreux qu'ont encaissés le Parti libéral du Canada dans plusieurs régions du pays, 29 députés de moins qu'en 2006 ( -4% du vote populaire total d'un océan à l'autre) dont 16 en Ontario (-6% du vote populaire), le champ de bataille principal des 6 dernières élections.

En politique, à moins de circonstances atténuantes exceptionnelles ou d'absence totale de relève dans un parti, on ne mesure pas la performance générale d'un chef à ses performances durant la campagne électorale mais le soir des élections alors que tout est compté froidement en terme de victoires et de défaites.

Si M.Dion avait été capable d'endiguer la contre-performance libérale à seulement une dizaine de sièges perdus, comme on s'y attendait selon les sondages, il aurait été en bonne position pour survivre aux multiples assauts que son leadership fera face dans les prochains mois.

Mais, comme l'écrit ici le blogueur Ron Silver dans le Globe & Mail, le leadership du PLC est le moindre des soucis de ce parti qui est aux prises avec plusieurs autres sérieux problèmes.

Est-ce que Bob Rae aurait fait mieux, positionnant probablement son parti encore plus vers la gauche, libérant le centre aux conservateurs?

Vous imaginez, en cet drôle d'époque politique où l'ordinarité est élevé au rang de culte chez les hommes et femmes politiques (voir Sarah Palin), vous voyez Ivy League Mike Ignatieff contre Ordinary Steve Harper?

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