dimanche 1 février 2009

L'université du contact, édition Super Bowl

Je ne comprend pas ta chronique Rictus. Je te sens devenir de plus en plus labbéen dans tes propos, moins les clichés. Je te sens comme une personne qui ne veut pas trop se mouiller. Les Steelers oui, mais les Cards, les Cubs, les brûlements d'estomacs, je ne sais pas trop. Dans ce dernier cas d'ailleurs, tout va dépendre du chili.

Enfin, revenons aux choses sérieuses (labbéisme #1), qui va gagner ce soir? Trois choses, puis trois autres.

  1. Warner n'est pas Flacco
  2. Personne n'est FITZ
  3. Polumalu joue en défensive, ce qui veut dire que s'il veut le ballon, il faudra qu'il aille le chercher, ce qui ne sera pas le cas du #11 des Cards

(parenthèse, combien de fans dans les estrades ce soir porteront une fausse crinière pour imiter Polumalu? Dix? Quinze?)

Dans ces très érudites chroniques à CKAC, Gabriel Grégoire nous rapporte souvent les paroles de ses anciens coachs comme Marv Levy sur comment gagner au football, plus spécialement dans les séries:

  1. Courir avec le ballon (gruger le cadran, garder l'engin)
  2. Empêcher l'autre de courir avec le ballon
  3. Éviter les erreurs (les revirements)

Je crois que les deux équipes ce soir vont pouvoir accomplir les deux premiers principes mais c'est celle qui réussira le troisième qui remportera le match.

Et concrètement, dans les faits, sur la planète NFL, pas dans la vie de jet-set de Britney (labbéisme #2), ça veut dire quoi?

Ça veut dire keep the drive alive. Beaucoup de 3e et long. Et qui voulez-vous comme quart-arrière dans ces circonstances, un tout-croche comme Big Ben, capable du meilleur comme du pire, qui a beaucoup de pression médiatique ou un vétéran calme, presque immobile, qui n'a rien à perdre comme Kurt Warner?

Poser la question, c'est y répondre. Victoire des Cards par un touché. Rictus, sors ton Pepto-Bismol (labbéisme #3).

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